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Communes colorées selon leur population.
Le Pays basque ou Euskal Herria, soit le pays de la langue
(l'euskara), est un territoire de tradition, de culture et d' avec une
qui s'étire jusqu'à l'. Il s'étend de l' à l', sur la
et l', à cheval sur l'extrémité occidentale de la cha?ne des , et est baigné par le .
Il est difficile de préciser avec exactitude les contours d'Euskal Herria, dont les frontières administratives ne co?ncident pas toujours avec les frontières ethniques et culturelles. Selon l', il s'agit des territoires basques nommés en
par l'écrivain
dans l'avant-propos de son livre <>,, à savoir les sept provinces basques traditionnelles ()&#160;: le , la , la , la , la , l' et le .
Sur la base de cette définition, Euskal Herria recouvre 20&#160;500&#160;km2 et compte 3 millions d'habitants, répartis en trois entités politiques distinctes&#160;: deux , la
(dont les trois provinces, Alava, Guipuscoa et Biscaye, représentent 35&#160;% du territoire et 72&#160;% de la population totale), et la Navarre (plus de 50&#160;% du territoire et 19&#160;% de la population totale), ainsi qu'une portion du département fran?ais des &#160;: le
(le Labourd, la Basse-Navarre et la Soule représentent 15&#160;% du territoire et 9&#160;% de la population).
C'est à l'unité
d'une grande partie de ses habitants que l'ensemble doit son nom. En basque, le nom du pays est aussi étroitement lié à celui de sa langue. Pays basque se traduit par Euskal Herria (Pays basque) = Euskararen Herria (le pays de la langue basque), et Basque par euskaldun = Euskara dun (celui qui possède la langue basque). Très peu de peuples se désignent et désignent leur pays par la connaissance de leur langue. Quant au mot Euzkadi, inventé par le père du , , au , il désigne la patrie basque. Les deux termes ont donc une portée différente. <> est une notion plus géographique et culturelle, alors que <> est une notion politique&#160;: elle désigne la nation basque. ? l'heure actuelle, Euskadi est le nom basque de la
formée par les provinces de l'Alava, la Biscaye et le Guipuscoa.
La séance plénière du Congrès des députés d'Espagne a fait le premier pas pour changer la toponymie officielle des trois territoires de la Communauté autonome basque, qui seront désormais écrits de la fa?on suivante&#160;: Araba-Alava, Gipuzkoa et Bizkaia.
La carte linguistique des <> de
L'expression <> appara?t très précocement dans les textes en fran?ais, ainsi la lit-on déjà dans les <> de
écrites dans la deuxième moitié du . Jusqu'au , l'expression <> est utilisée pour désigner des espaces d'étendue variable peuplés de Basques.
En basque, la formule Euskal Herria est attestée à partir du
(chez Joanes Leizarraga en 1571). Comme pour les formes fran?aises, on désigne ainsi les régions peuplées de Basques. En
le traité de religion Gero de Pedro de Axular, en langue basque, est le premier document connu qui décrit territorialement ce <> en fournissant l'énumération des sept provinces qui le composent.
Une telle description géographique demeure isolée. On note une nouvelle énumération des sept provinces (désignées comme <>) constituant un Pays basque, cette fois en fran?ais sous la plume du
dans son Histoire des Basques rédigée entre
Au , l'expression <> est désormais d'usage courant en fran?ais, encore que son sens varie selon le contexte&#160;: région de langue basque, territoire des sept provinces ou territoire des trois provinces basques de France. Pendant cette même période País Vasco reste rare en espagnol&#160;: les terres peuplées de Basques sont désignées comme Vascongadas, comme País Vasco- Navarro, País euskaro, par l'expression basque Euskal Herría intégrée à la langue espagnole (sous des orthographes variées&#160;: Euskal-Erria, escualherria…), ou tout simplement comme .
Ainsi dans la deuxième moitié du XIXe&#160;siècle, sous des appellations assez variées, le territoire composé des sept <> traditionnelles est devenu un cadre conceptuel d'usage courant, bien au-delà des cercles nationalistes selon l'. ? titre d'exemple, on peut mentionner la carte des dialectes basques dressée en
qui est intitulée&#160;: <>.
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Avec la montée en puissance du ,
invente un nouveau mot à la fin du &#160;: Euzkadi, la <>. Désignant le même territoire que le <>, il fait plus que décrire la délimitation d'une région culturelle et sous-tend un projet politique pour ce territoire. Un autre terme basque,
(<>) va fournir encore une autre fa?on, plus lyrique, de se référer à ce projet politique.
On pourrait aussi définir le Pays basque à partir d'un critère purement linguistique, et en retirer notamment le sud de l'Alava et de la Navarre. Ce point de vue est courant voire majoritaire au &#160;; ainsi à partir de cette définition la Grande Encyclopédie de Berthelot peut-elle écrire au
que <>. On retrouve encore ce mode de définition tardivement au
comme dans Le Pays basque de Georges Viers, publié en . Cette conception s'est toutefois essoufflée et n'est pratiquement plus défendue de nos jours, où l'identité basque est con?ue comme transcendant largement la seule identité linguistique.
Plus anecdotique est le projet ultra-nationaliste de
pour qui le Pays basque doit être une <> incluant toutes les terres qui auraient été basques un jour&#160;: , région de ,
et la . C'est ce qu'on dénomme en basque Orok Bat, qui signifie <>.
La validité du concept de <> transnational, au sein duquel s'intègre le Pays basque fran?ais, ne pose guère question du c?té nord de la frontière. L'inclusion dans le territoire du Pays basque de zones où la langue populaire était le
(surtout ) a pu être une question polémique jusqu'au-delà du milieu du &#160;: en
le choix du nom à donner au <> est l'objet de <> avant d'aboutir à un <>, et en
encore, Manex Goyhenetche juge nécessaire, dans son guide historique de Bayonne, de consacrer trois pages véhémentes à affirmer la basquitude de la ville contre <> selon lui <>. Mais avec le temps, les représentations collectives évoluent et, comme le note Gisèle Carrière-Prignitz, même la rive droite de l'Adour, à
et Saint-Esprit, est aujourd'hui <> au Pays basque&#160;; les voix regrettant cet état de fait semblent en ce début de
être peu audibles, même si Barbara Loyer estime que <>.
En revanche une partie significative de l'opinion publique espagnole et particulièrement navarraise refuse d'admettre la pertinence de ce concept de <>. Le chef de l'opposition espagnole,
va jusqu'à déclarer, en avril &#160;: <>.
La Navarre, dont la partie sud n'est plus bascophone, est l'objet d'un sentiment d'identité régionale particulièrement marqué — à tel point qu'on parle de . Son articulation avec l'identité basque n'est pas simple et surtout pas univoque, si bien qu'on peut parler aujourd'hui de navarrismes au pluriel&#160;: un navarrisme qualifié d'<> par ses adversaires – qui revendique son ancrage à l'Espagne et se construit en s'opposant aux revendications basquisantes – qui s'oppose à un navarrisme basquiste – qui voit dans le projet politique national basque le cadre le plus approprié pour l'épanouissement de l'identité navarraise.
Cette dualité de conceptions de l'identité navarraise se manifeste dans le sentiment populaire vis-à-vis du concept d'<>, et cette idée d'un grand Pays basque incluant leur province semble rejetée par environ la moitié de la population. On a pu utiliser l'expression d'<> pour décrire l'écartèlement de l'opinion publique navarraise.
Pierre Letamendia fait remarquer que cette situation n'était pas une fatalité historique&#160;: rapprochant la Navarre de l'Alava, il souligne la grande similitude culturelle entre les deux provinces, toutes deux non bascophones au sud, toutes deux marquées par le
et très conservatrices au moment de la guerre civile, toutes deux rurales s'industrialisant seulement au milieu du . Il isole des différences fortuites&#160;: l'Alava a adhéré au , la Navarre a un passé de royaume, mais considère aussi comme essentiel le r?le de la presse locale et notamment du
dans la construction d'une identité navarraise en opposition à l'identité basque.
La conception extensive du territoire basque qui est l'objet de cet article n'est pas dépourvue de cohérence&#160;: ainsi délimité, le Pays basque est simplement la réunion des sept provinces qui contiennent des locuteurs du basque. Pour Barbara Loyer, la formation sociale du territoire va de pair avec l'évolution de l'identité basque. Dans un premier temps essentiellement linguistique, elle est alors <>&#160;; lorsque le nationalisme basque se développe, l'existence d'institutions provinciales similaires dans les sept provinces constitue un élément d'unité particulièrement structurant pour la nouvelle idéologie, et cette focalisation sur les anciennes libertés et les
conforte l'installation de l'identité nationale basque dans la grille préexistante des limites provinciales. Béatrice Leroy, en posant les difficultés de l'écriture d'une histoire dans ce cadre préétabli, accepte l'exercice en rattachant la territorialité basque aux <>.
Les auteurs proches du
posent souvent le concept d'<> comme une donnée, sans discussion de sa validité — même dans des présentations relativement longues de son territoire ou discussions de l'identité basque. La question n'est toutefois pas systématiquement éludée par les nationalistes basques&#160;: ainsi Manex Goyhenetche, qui est d'abord un historien, en fait l'ouverture de son Histoire générale du Pays basque sous le titre provocateur <>. Il conclut à une communauté de destin des habitants du territoire, qui malgré leur grande diversité <>. Plus récemment,
juge qu'il convient de <> puis défend le cadre des sept provinces comme <> pour représenter le territoire basque.
La pensée de Pierre Letamendia est nuancée&#160;: pour lui <>. Il admet par ailleurs qu'<>.
La géopoliticienne Barbara Loyer, foncièrement hostile aux nationalismes régionaux, propose une peinture très critique des enjeux territoriaux de la construction de l'identité. Pour elle <>. Dressant un tableau très pessimiste des conséquences des revendications nationales et notamment linguistiques, elle fournit une lecture conflictuelle des inscriptions territoriales&#160;; dans le cas spécifique de la Navarre, elle voit dans le projet national basque une volonté de <>. Pour elle, <<&#160;rien n’est moins naturel qu’un territoire&#160;>>&#160;: derrière le choix d'une représentation territoriale, il y a des enjeux géopolitiques en termes de pouvoir.
Des auteurs plus ouverts au nationalisme basque sont beaucoup plus optimistes et voient au contraire dans la montée en puissance de la territorialisation de l'identité basque une chance. Interviewé dans Lema, mensuel du , Jean-Philippe Larramendy déclare <>. Une analyse de Thomas Pierre décrit l'évolution de la pensée nationaliste qui, b?tissant depuis les dernières années du
une nouvelle <>, redéfinit ce que signifie être basque. S'éloignant de la conception linguistique inadéquate et de la conception ethnique qui a longtemps imprégné le mouvement national basque, elle se débarrasse ainsi d'une catégorie de pensée peu rigoureuse. Il est d'ailleurs selon Thomas Pierre intéressant de relever qu'au même moment ce sont les opposants à l'institutionnalisation de la culture basque qui, tout en dénon?ant chez leurs adversaires des dérives ethnicistes fantasmées, sont paradoxalement ceux qui continuent à raisonner dans des cadres ethniques périmés.
Les sept provinces du Pays basque
Traditionnellement, le Pays basque est décrit comme formé par la réunion de sept provinces, ou territoires historiques. Quatre au sud des
forment le
(ou Pays basque sud) (Hegoalde) et trois au nord forment le
(ou Pays basque nord) (Iparralde).
Avec une précision au km? près, chaque source ou presque fournit une valeur différente de la superficie du territoire. Cela peut s'expliquer d'une part par l'indétermination des frontières exactes du
et d'autre part par le choix d'inclure ou non l' dans le calcul&#160;: on lit ainsi 20&#160;551&#160;km2 dans Nationalismes au Pays basque&#160;; 20&#160;587&#160;km2 dans Nosostros Los Vascos, 20&#160;657&#160;km2 dans l'article (en espagnol) Geografia de l'encyclopédie Au?amendi, 20&#160;664&#160;km2 dans Euskal Herria - Un pueblo, 20&#160;725&#160;km2 dans Notre terre basque.
Plaza de la Virgen Blanca à .
Article détaillé&#160;: .
Le Pays basque sud (Hegoalde), c'est-à-dire sa partie située en Espagne est formé de deux &#160;:
(País Vasco en espagnol, Euskadi en basque) (7&#160;234&#160;km2). Elle est composée de trois , qui portent l'appellation spécifique de <>&#160;:
l' (?lava en espagnol, Araba en basque), dont la capitale est . Vitoria est aussi capitale de la communauté autonome basque.
(Vizcaya en espagnol, Bizkaia en basque), dont la capitale est .
(Guipúzcoa en espagnol, Gipuzkoa en basque), dont la capitale est .
Pour certaines sources, deux
à l'intérieur de la communauté autonome basque font également partie du Pays basque&#160;: l', enclave de la
au sein de l'Alava (280&#160;km2) et
(20&#160;km2), enclave de la
en Biscaye.
(Navarra en espagnol, Nafarroa en basque), dont la capitale est
(10&#160;391 km?) est une communauté autonome réduite à une province, qui porte l'appellation spécifique de <> en référence aux . Comme détaillé plus haut, une partie significative de l'opinion publique navarraise n'accepte pas l'inclusion de la province dans le grand Pays basque qui est l'objet de cet article.
, centre économique du Pays basque fran?ais.
Article détaillé&#160;: .
Le Pays basque nord (Iparralde en basque), c'est-à-dire la partie du Pays basque située en France, couvre la partie occidentale du
des . Pour les sources récentes, il est composé de l' de
et , les sources divergeant pour inclure ou exclure la commune d'. Si on accepte ces conventions, la superficie du Pays basque fran?ais (y compris les 29&#160;km2 d'Esquiule) est de 2&#160;995&#160;km2.
Le Pays basque, dont les frontières ont été définies par la
en 1997, compte 158 communes. Délimitées par les , le , les
Traditionnellement, le Pays basque fran?ais est divisé en trois provinces&#160;:
(Lapurdi en basque), dont la capitale est Bayonne
(Nafarroa-Beherea en basque), dont la capitale est St Jean-Pied de Port
(Xiberoa en dialecte , Zuberoa en ), dont la capitale est Mauleon
Une présentation aussi sommaire est peu cohérente avec l'appartenance au Pays basque de communes du Bas- difficilement rattachables aux anciens territoires des provinces, qui est généralement admise de nos jours&#160;; il est sans doute plus exact de suivre Jean Goyhenetche dans sa description du Pays basque septentrional comme formé de <>.
ayant totalement refondu le système d'administration de la France, les trois provinces (augmentées de villes et villages du Bas-Adour) sont d'abord devenus des &#160;: celui d' pour le Labourd, celui de
pour la Basse-Navarre, celui de
pour la Soule. Ces districts sont réunis à trois districts béarnais pour former le nouveau département des . Au gré des modifications ultérieures du découpage interne du département, les provinces basques ont cessé d'exister dans l'ordre administratif. Un mouvement très actif depuis les dernières décennies du , milite pour la constitution d'un <> dont le territoire serait celui du Pays basque nord (voir à ce sujet l'article ).
Paysage pyrénéen à
Trois provinces se partagent la &#160;: le Labourd c?té fran?ais et le Guipuscoa et la Biscaye c?té espagnol. La région est très marquée par l'influence maritime et
en sont les deux villes rayonnantes. La c?te basque commence au sud de l' avec des plages de sables fins qui correspondent au prolongement de la . ? , à la chambre d'Amour, les longues plages se terminent et laissent la place à des
de 30 à 50&#160;m de hauteur et à des petites plages enfoncées dans des criques. Cette formation rocheuse provient du
qui rencontre le
au niveau de la
(Pointe Sainte Anne, Cap du Figuier). Les formations géologiques sont très hétérogènes le long de la c?te. On rencontre du
calcaire à la pointe Saint-Martin, des
bleues sur la c?te des basques, ou du
vers , dans la , à
ou à . La c?te est alors très découpée et change inexorablement avec l'érosion des pluies et de la mer. Au milieu de ces falaises, on trouve des
étroites, assez rares et parfois composées de
qui sont devenus les lieux privilégiés d'urbanisme.
On observe une différence nette entre la c?te basque fran?aise et la costa vasca (c?te basque espagnole). L'expansion de l' est importante c?té fran?ais à cause notamment du tourisme grandissant. Environ 5&#160;% de la c?te est libre de construction. C?té espagnol, la c?te est plus préservée et moins urbanisée.
La plaine de l' à , en
domine tout le reste du territoire basque avec des hauteurs dépassant 400&#160;m sur plus de la moitié du pays. Ce sont les
qui sont dans le centre du Pays basque et coupent ce dernier en deux, formant la frontière entre la
et l'. Le point culminant des Pyrénées basques est la
(Hiru Errege Mahaia) à 2&#160;421&#160;m suivi par les pics d'Ezkaurre (2&#160;047&#160;m) et
(2&#160;044&#160;m). ? l'est, les Pyrénées sont élevées et parsemées de forêts et de p?turages d'altitude avec des vallées assez profondes. ? l'ouest, la cha?ne pyrénéenne est plus calme et forme des plateaux herbeux et des sommets arrondis jusqu'à la mer. Au nord du massif, en Iparralde, les collines vertes dominent jusqu'à l'. On y trouve des prairies, des bois et des champs cultivés de . Au-dessus de l'Adour se forme une plaine alluviale marécageuse appelée les . Au sud de la cha?ne axiale, en Navarre, les Pyrénées sont présentes tout le long de la frontière et se prolongent jusqu'à la c?te basque espagnole avec des vallées plus vertes et moins étroites. ? l'ouest, dans la , on trouve la
qui se prolonge vers . Elle est formée d'une succession de &#160;: le , d' et d'. Enfin, vers l', les plateaux disparaissent au profit d'une grande vallée.
Le Pays basque, un univers à lui tout seul. Des torrents d'eau, des cascades, les vallées de la
rondes comme des seins, des crêtes et puis des vagues, parfois coléreuses, de l'. Ici la nature saisit. Le ciel change d'un instant à l'autre. Et sous la brume, le sentiment d'être seul au monde.
Le climat du Pays basque est varié et fortement influencé par l'. Le littoral bénéficie de l'influence du , qui donne un climat tempéré et des températures douces. La température annuelle moyenne est de 13&#160;°C. Les vents dominants sont orientés d'ouest en est et amènent des précipitations régulières en hiver. Au sud, en Espagne, des vents du sud appelés localement haize hegoa permettent de réchauffer tout le pays. Les étés restent doux gr?ce à l'océan. Les pluies sont assez abondantes et tombent très rapidement sous forme d'orages ce qui donne une végétation riche et verte même en été. Vers le sud du Pays basque en Espagne, le climat devient plut?t méditerranéen voire presque continental avec des hivers secs et froids et une végétation plus désertique.
La faune est très variée sur ce vaste territoire. Les oiseaux sont très présents sur le littoral. On retrouve l' qui niche dans les falaises, l' qui est un oiseau devenu rare, ou le
que l'on trouve très fréquemment sur les plages et les rochers. Le , le , la
et l' sont des oiseaux qui fréquentent les c?tes basques. C'est aussi un lieu d'hivernage pour le , le
et le . La montagne est le refuge de nombreux
comme le , la
Des mammifères sont familiers du Pays basque. Autrefois, l' peuplait les montagnes. Maintenant, on trouve des , des , des
(prononcé pottiok), des . De nombreux
font le bonheur des chasseurs de la région.
La flore du Pays basque est variée et différente suivant l'altitude et le climat. Sur le littoral, la flore est adaptée aux conditions maritimes de vent et de sel. On y trouve de la
et de la prairie maritime avec des , de la , de la
et du . Sur la c?te espagnole, les dunes sont fixées gr?ce à des plantations de , des
et de l'. Le paysage de collines est dominé par des prairies herbeuses et de la . En paysage montagnard, on trouve essentiellement des forêts de
sont les plus grandes forêts de hêtres d'. Au-dessus de 1&#160;800&#160;m, la lande reprend le relais ainsi que les p?turages d'estive. On y retrouve le
Article détaillé&#160;: .
Restes préhistoriques à Okabe au SE de .
L'histoire du Pays basque commence à la
tels en témoignent les objets retrouvés dans les
et de très anciennes sépultures. De nombreux peuples c?toient l'actuel Pays basque. De nombreux historiens romains relatent aussi l'existence de nombreuses tribus différentes des Celtes ou des Gaulois&#160;: , , , Bérones,
et . Ces derniers collaborent sans doute pleinement avec les Romains. Au , les Romains sont supplantés par les
qui ont envahi toute la péninsule et les
qui se trouvent au nord des . Au milieu se forme le territoire des Vascons. Ils ne se soumettent pas au roi des Francs et n'hésitent pas à piller les villages au sud comme au nord. La particularité basque d'une société indépendante et très égalitaire appara?t alors à cette période.
Au , l'invasion musulmane provenant du sud prend le territoire des . Se forme alors le royaume de Pampelune, prélude du royaume de Navarre. Charlemagne, à la suite de sa déconvenue à Saragosse, met à sac la ville de Pampelune et détruit ses murailles. En
eut lieu la , où, pour se venger, les Vascons attaquèrent l'arrière-garde de l'armée franque de , privant ainsi de sa protection la constitution d'une zone d'influence
dans la vallée de l', similaire aux marches hispaniques de Catalogne. Cette bataille donna naissance à la fameuse .
Au , c'est le début de la reconquête des terres prises par les musulmans (Reconquista) et le Pays basque fut alternativement partie du
et du . Des conflits existaient entre les commer?ants du Pays basque espagnol et les commer?ants de . C'est aussi le moment de la mise en place des
(). En Espagne, il s'agit d'une charte accordant aux populations des privilèges et des libertés et issue d'une synthèse entre les lois romaines et wisigothes. Elles sont conclues entre le roi et une vallée, une ville ou un village. Dans les provinces basques, il s'agit au contraire d'un texte que le seigneur jure de respecter pour obtenir l'obéissance de son peuple. Les députés des provinces basques y mettent par écrit les libertés et les franchises que le peuple basque veut conserver.
La province de Navarre sera la plus prospère sous le règne de
s'étendant sur une partie de l' au nord et en
à l'est. Au , elle éclate mais chaque province conserve son système de . La
qui reviennent à l'Aquitaine tombent sous domination anglaise avec le mariage d' et du roi d'Angleterre. Et durant la , le Pays basque est écartelé entre la France et l'Angleterre.
En , la Navarre fut envahie par les troupes espagnoles et son territoire au sud des Pyrénées fut annexé à l'Espagne, moyennant promesse royale de respecter les fors de Navarre. Le royaume de Navarre sous domination de la Maison de
se réduisait alors aux territoires au nord des . En
est signé le
qui marque le rapprochement de l'Espagne et de la France, et la reconnaissance implicite de la frontière au Pays basque, qui sépare donc définitivement en deux parties la Navarre.
Pendant ce temps, les Basques participèrent à une lucrative
qui les emmena jusqu'aux terres inconnues de l'actuelle . De nombreux marins et explorateurs sont issus des territoires basques. La toponymie basque à l' représente quelques dizaines de noms reconnus, surtout à Terre-Neuve. Par exemple, en
nous trouvons <>, l'<> face à la ville de . Dans la baie de , on trouve les ?les <> et <>, près d'Escoumins <>, du c?té de
<> et <>. ? ces noms-là, on peut ajouter&#160;: Orignac, , originaires du nom basque orein qui signifie cerf. En outre, certains chercheurs, utilisent les commentaires de , faits en 1961, qui mentionnaient que le nom de
est d'origine basque gerizpe/kerizpe ce qui signifie sous l'abri.
voit la réorganisation administrative complète du
et la suppression des assemblées spécifiques des trois provinces du nord ( du Labourd, ,
en Soule). Au sud, le pouvoir des fueros est contesté par des économistes qui y voient un frein au développement économique. Lors d'une guerre de succession entre
et son oncle , les avis sont partagés sur les fueros entre ces deux héritiers du tr?ne. C'est la
entre - puis 1872-
qui déchirent l'Espagne. Des guérillas des populations basques s’opposent aux armées des gouvernements libéraux espagnols. Mais en
les fueros sont abolis par ordre du roi et le pouvoir central est affirmé.
est marquée, c?té espagnol, par la naissance du . En , le mouvement nationaliste basque, EAJ/PNV (Euzko Alderdi Jeltzalea - Partido Nacionalista Vasco, en castillan) ou EAJ-PNB (Parti Nationaliste Basque, en fran?ais), voit le jour et réclame le retour des fueros et l' des provinces basques. En , des mouvements de gauche et du
émergent dans les deux pays. En , la république est déclarée en
et la droite prend le pouvoir.
e&#160;siècle[ | ]
Articles détaillés&#160;:
Affichage d'une revendication et expression du nationalisme basque (Zarautz, 2003).
En , débute la . Dès le lendemain du soulèvement militaire, en juillet 1936, EAJ-PNB, le Parti Nationaliste Basque, proclame son soutien au gouvernement légal républicain de Madrid. En remerciement, les républicains accordent un statut d'autonomie du Pays basque. La Navarre prise dès les premiers jours par le général Mola, et marquée par le Carlisme, soutient
tandis que la Biscaye et le Guipuscoa où le
(EAJ-PNB) est puissant, soutiennent le pouvoir républicain en place. Franco attaque le Pays basque en
(immortalisé par un célèbre tableau de Picasso) fait de nombreuses victimes civiles. Le gouvernement autonome présidé par
(EAJ-PNB) s'exile à
en juin 1937. De nombreux exilés rejoignent la partie fran?aise du Pays basque. Il ne fallut d'ailleurs pas attendre
qui marque la victoire définitive de Franco pour que commence la répression .
La résistance basque rejoint les territoires du nord et en plus d'EAJ-PNB, deux mouvements se forment&#160;:
(Euskadi ta Askatasuna) en
au sud, vite influencé par les idées révolutionnaires, et
au nord. Les mouvements se radicalisent et appellent à la violence. C'est le début du . Avec l'arrivée de
au pouvoir, des concessions sont faites par le gouvernement espagnol mais cela ne satisfait pas les révolutionnaires qui veulent un peuple basque libre et socialiste. En , le statut de la
est signé par les provinces sauf la Navarre. Depuis, des institutions basques (parlement, gouvernement, système éducatif, radio-TV) sont mises en place.
Le centre financier de Bilbao
Le Gouvernement du Pays basque Sud (Hegoalde) de 1937 a émis sa monnaie. Il avait également son passeport, son armée, etc.
(président). Les 4 provinces basques de Biscaye, du Guipuscoa, de Navarre et d'Alava se déclarèrent autonomes le 8 octobre 1936. Ce régime s’acheva le 18 juin 1937.
Elle commen?a à être frappée durant la
et . Les dernières monnaies
sont celles frappées par le gouvernement basque en 1937 en Belgique, où l'on a fabriqué 7 millions de pièces de 1
(nickel, ? 22&#160;mm, tête de la liberté) et 6 million de pièces de 2 Pesetas (nickel, ? 26&#160;mm). Pour d'autre raisons, en 1937, on a frappé à , 50&#160;000 pièces de 1 Peseta pour le conseil des
et . La même année, à , 80&#160;000 pièces de 50&#160;centimes et 100&#160;000 pièces de 1 Peseta ont été frappées pour le conseil de ,
Le billet de banque est payable en monnaie métallique, d'où l'expression <> qui, jusqu'à il y a peu de temps encore, figurait sur les billets. Le papier monnaie apparut en
au VIIe&#160;siècle de notre ère bien qu'elle ne fut utilisée en
qu'au XVIIe&#160;siècle. Le 2 juin 1782 se crée la banque de San Carlos qui émet pour la première fois des billets signés et numérotés à la main en mars 1783. Les séries les mieux accueillies à
sont celles de 200, 500 et 1&#160;000 .
Au Pays Basque, la
est la première a émettre, en 1857, des billets pour une valeur de 3 millions de Réals et, en 1863, suit la banque de
(Donosti en ) qui émet pour une valeur de 6 millions de Réals. En 1864, les banques de
(Iru?ea en euskara) et
émettent respectivement pour 1.3 million Réals et 4.1 million Réals. Ces trois dernières banques fusionnent avec la banque d'Espagne en 1874, à l'intérieur de laquelle, celle de
continue son activité commerciale en reprenant ses billets.
Durant la , on émet à , des
de la , avec la formule&#160;: <> dans les cinq premières années de la pacification du royaume. Durant la dernière
et au reste du nord de l'Espagne et isolée de la zone Républicaine, la junte de défense de Biscaye dispose de l'émission de talons, émission ratifiée par le
(décret du 21 octobre 1936). En 1937, on procède à l'émission de billets de 5, 10, 25, 50, 100, 500 et 1&#160;000 Pesetas qui présentent le même endroit mais différents motifs pour les revers. Quelques exemplaires portent en violet le
du gouvernement d'Euskadi. Existent aussi des sceaux de couleur rouge pour la délégation de Hacienda du gouvernement d'Euskadi en .
Ci dessous des billets de banque émis par la Banco de Bilbao entre 1937 et 1939 pour le gouvernement d'Euskadi.
Note&#160;: tous ces billets ont un recto identique, seul le verso diffère.
Recto 5 Pesetas
Verso 5 Pesetas
Recto 10 Pesetas
Verso 10 Pesetas
Recto 25 Pesetas
Verso 25 Pesetas
Recto 50 Pesetas
Verso 50 Pesetas
Recto 100 Pesetas
Verso 100 Pesetas
dans le Pays basque.
est la principale économie du Pays basque surtout pour la partie nord. Il représente 20&#160;% du
pour le Pays basque fran?ais tandis que l' réduit cette proportion à 4&#160;% au Pays basque espagnol. Le tourisme est apparu au
avec l'arrivée des premiers touristes à
venant go?ter aux bains marins. De nombreuses personnes célèbres comme Eugénie l'épouse de , le roi
d'Angleterre,
et bien d'autres vedettes se rendront dans le Pays basque afin de profiter des bienfaits de la mer et du . C?té espagnol, la ville de
attire le plus grand nombre de touristes.
tire aussi son épingle du jeu avec notamment son . La renommée de Saint-Sébastien vient des premiers souverains espagnols puis des riches Espagnols qui allaient en vacances dans cette belle ville c?tière. Enfin, les fêtes de San Fermin, qui se déroulent au mois de juillet à , sont considérées comme l'une des plus grandes fêtes du monde, et attire plus de 2 millions de personnes chaque année.
L'attrait du Pays basque s'explique aussi par son climat clément en été, mais aussi sa culture, ses traditions et son patrimoine. De nombreuses activités et de nombreux loisirs attirent les touristes. La nature permet de pratiquer la
mais aussi les sports d'eau vive sur la
est une activité économique très présente en Pays basque comme en témoigne les nombreux ports que l'on y trouve. Autrefois, les basques pêchaient activement la
dont on extrayait de nombreux produits dérivés comme le
et l'. Mais, avec la raréfaction des baleines et l'interdiction de sa chasse, les basques se tournent vers la pêche à la
est typique et permet de retrouver toute l'ambiance d'un port basque. Son activité fut essentiellement tournée vers la
malgré les rivalités avec les pêcheurs bretons sur ces produits.
Au , des rivalités opposent les pêcheurs espagnols aux pêcheurs fran?ais qui détériorent les conditions de travail. De plus la réglementation européenne et la raréfaction des ressources provoquent une crise importante dans la profession. Les pêcheurs s'organisent alors en coopératives puis modifient leurs zones de pêche en se dépla?ant vers les c?tes africaines. Les
se développent pour permettre de réaliser de plus grandes campagnes de pêche. Il existe tout de même un fossé entre les pêcheurs fran?ais et espagnols car ces derniers pêchent beaucoup plus que les pêcheurs du Pays basque fran?ais.
Haut Fourneau de Bizkaia à Sestao Gran Bilbao
Les plus grosses industries se situent autour du p?le -- c?té Nord. Le
est très dynamique et assure les livraisons de soufre et du pétrole de
vers l'extérieur. Il est aussi la plate-forme européenne de distribution des véhicules
fabriqués en Espagne et au . Enfin, on retrouve à Anglet l'usine de
et le technop?le
à Bidart.
Quelques industries sont issues directement de l' du Moyen ?ge comme la tannerie du cuir à , l'espadrille à , le linge de table et les textiles dans le Pays basque fran?ais.
On trouve à
au moins trois entreprises mondialement connues&#160;: la marque , le
et le groupe médical . On y trouve aussi une grande clinique des yeux, première en , travaillant en collaboration avec celle de .
Au Sud regroupe les mines de
de Biscaye qui assurent 10&#160;% de la production mondiale et la
à . C?té financier, Bilbao et
se sont unis afin de créer la deuxième place financière de l'Espagne.
Au sud, l'ameublement et le travail du bois au Guipuscoa et en Biscaye sont très présents.
Aujourd’hui, la Communauté autonome basque fait partie des dix régions dont le niveau d’industrialisation et le niveau de richesse sont les plus élevés d’Europe, aux c?tés de la , du , de la
et de la Haute-Autriche. En juin 2007, le taux de ch?mage atteignait le niveau record de 3,4&#160;% et le taux de croissance du PIB 4,2&#160;%. Après avoir traversé une grave crise économique et sociale pendant les années 1980, la Communauté autonome basque (ou Euskadi) a opéré un redressement économique spectaculaire.
Avec un PIB par habitant supérieur à la moyenne de l'Union européenne (indice 140 en 2007 contre 109 en Espagne - 111 en France), le Pays basque est devenu en 2007 la région la plus riche d’Espagne devant la
(indice 139 en 2007). C'est la première fois qu'une Communauté autonome dépasse la région capitale qui s'était toujours, logiquement, imposée comme la plus riche du pays.
Le centre financier du Pays basque est Bilbao, siège de la
comme , et
Bilbao Bizkaia Kutxa (BBK).
Le Pays basque est une région fortement rurale pour 90&#160;% de son territoire. Le
domine les cultures agricoles du Pays basque fran?ais et les
sont le deuxième département au niveau national en termes de production de ma?s. Mais, la production est fortement concurrentielle et subit des baisses du cours. Certains producteurs préfèrent se tourner vers des productions plus rustiques et de qualité comme le , la
d', les pommes à cidre ou les produits biologiques.
L'agriculture conna?t un regain comme nulle part ailleurs en France. Elle représente désormais 6&#160;% de l'activité locale contre 3&#160;% pour le reste du pays, devenant ainsi le premier p?le économique de la région. Et 21&#160;% des exploitations sont gérées par des paysans de moins de 35 ans, contre 15&#160;% pour le reste de l'Hexagone. Compte tenu du relief très vallonné qui ne favorise pas la culture mara?chère, les trois quarts des 5&#160;000 fermes se consacrent à l'&#160;: 2&#160;000 d'entre elles possèdent le label
et 500 le . <>. Parmi ces productions désormais très valorisées, le piment d'Espelette qui commence à trouver sa place sur les tables des plus grands chefs et dans les épiceries de luxe. Le , lui, s'exporte en Asie et attend son appellation AOC. En 2013, un autre label estampillé <>, viendra confirmer le dynamisme régional. <>, relève Jean-Baptiste Etcheto.
Le vin était très présent dans tout le Pays basque, seuls quelques terroirs demeurent aujourd'hui comme le vin d' les vins de la , de Navarre et le
autour de . Quelques cultures d' sont visibles dans le bassin de l'. La Navarre est aussi une région de .
Les régions montagneuses sont propices à l'élevage pour la production de fromage. Le Pays basque est notamment réputé pour la diversité des fromages de brebis, tant du c?té nord que du c?té sud avec des appellations protégées telle que l', le
Outre un grand nombre de petits producteurs artisanaux, de grands groupes industriels sont installés notamment en Pays basque fran?ais telle que
(fromagerie Pyrénéfrom à
produisant le fromage Istara ou le Petit Basque) ou le groupe
(fromagerie des Chaumes à
avec l'). Parmi les races ovines typiques de la région, l'on trouve la , la
ou encore la .
traditionnel.
(Comme les ), les , les , les
et surtout les
sont à l'origine de la culture basque actuelle qui au cours des siècles, a subi d'innombrables influences mais dont la langue ainsi que certaines coutumes sont les fondements. De nos jours, la culture basque vit un véritable renouveau.
Articles connexes&#160;:
L'identité basque est, comme d'autres, complexe et différente selon les individus. Elle s'avère <> selon le lieu et le concept d'appartenance. L'influence navarraise, fran?aise ou espagnole est, selon occurrence, très marquée. Le sentiment d'avoir une, deux, voire trois identités différentes est très répandu dans la population, sans que cela apparaisse aux intéressés comme contradictoire. En Alava, par exemple, où seulement un quart de la population est bascophone, 79&#160;% se considèrent <>, la langue étant un facteur identitaire parmi d'autres.
Article détaillé&#160;: .
Distribution de la population d’après l’identité culturelle&#160;: <>.
La langue basque, ou euskara est une des composantes importantes de la culture basque. C'est une langue vivante, qui est parlée par plus de 1&#160;063&#160;700&#160;personnes, soit 26&#160;% des habitants. En 2010, seulement 22,9&#160;% des habitants du Pays basque ayant accès à Internet à la maison utilisaient la langue basque sur Internet. On peut présumer de son origine au
si l'on se réfère aux récentes recherches génétiques et scientifiques, combinées à la linguistique qui démontrent que les
d'aujourd'hui sont les descendants les plus fidèles d'un groupe humain qui vivait dans le Pays basque actuel durant cette période et qui survécut à la dernière . On retrouve pourtant des similarités grammaticales et lexicales avec de nombreuses langues de contrées lointaines (Caucase, Inde dravidienne, Sibérie) mais aucun lien d'échanges linguistiques avec la langue basque n'a encore été prouvé. En revanche la structure
le distingue fortement de toutes les , ce qui lui vaut sa réputation de complexité.
Le basque utilise la . Tous les groupes de mots d'une phrase se déclinent et leur terminaison est différente suivant leur r?le dans la phrase. Ces r?les ne co?ncident pas partout avec les catégories grammaticales des langues indo-européennes, comme <> et <> (le basque est une langue ). De plus, le basque est une , c’est-à-dire que l'on peut cumuler plusieurs suffixes pour obtenir nuances et combinaisons de sens. Pour la conjugaison enfin, la forme du verbe dépend non seulement du temps, du mode et de la personne du sujet, mais elle peut aussi dépendre du complément d'objet direct, de la personne du complément d'attribution, et même des statuts respectifs de la personne qui parle et de celle à qui elle s'adresse (prolongement du tutoiement / vouvoiement).
et le nord de la Communauté forale de Navarre, la langue basque est officielle avec l', avec respectivement 99,4&#160;% des enfants qui sont scolarisés dans une école où le basque est enseigné et 41,4&#160;% en Navarre. Les médias aussi favorisent son expansion et son utilisation. En France, la langue est considérée comme une langue minoritaire et seules des associations locales militent pour la sauvegarde et la transmission de la langue. Ces associations locales ont oeuvré à la fondation et font vivre des <> (écoles basques) dans lesquelles la totalité ou presque de l'enseignement est dispensé en langue basque. Ces ikastolak, peu nombreuses, scolarisent les enfants de la maternelle au collège. Tout comme les écoles confessionnelles, elles ont un statut d'écoles privées sous contrat avec l'?tat Fran?ais, et, à ce titre, bénéficient de financements d'?tat. De même, les enseignants et personnels de ces établissements sont rémunérés par l'?tat. Il existe aussi de nombreux établissements scolaires publics qui dispensent un enseignement bilingue (basque/fran?ais) de la maternelle au lycée, toutefois, seuls 21,7&#160;% des enfants du Pays basque nord (France) sont scolarisés dans une école basque dont les écoles maternelles représentent plus de 35,5&#160;% du total pour l'année scolaire
Le Pays basque est connu pour ses
et festivals qui se déroulent toute l'année. Cette particularité peut s'expliquer par la vie autrefois rurale des habitants du Pays basque, par le
et aussi par un renouveau traditionnel encouragé par le tourisme important de la région.
La Soule est notamment réputée pour sa , représentation thé?trale. Elle est organisée chaque année par un village différent.
Il existe une communauté basque aux
(près de 100&#160;000 personnes), essentiellement regroupée dans les ?tats de la , le
et l'. La ville d' dans l'?tat du
organise chaque mois de juillet un festival basque (National Basque Festival) avec des danses traditionnelles, des spécialités culinaires, des courses de taureaux et des épreuves de force. D'autres festivals tel que celui de
dans l'Idaho sont également réputés. Il existe aussi une fête basque à , car des familles de pêcheurs basques sont venues s'y établir.
Par ailleurs, la plus grande concentration de Basques se situe en
(près de 3 millions et demi de personnes soit 10&#160;% de la population totale du pays), qui organise chaque année, la Semana Nacional Vasca (la Semaine Nationale Basque). Trente pour cent de la population
porte un nom de famille basque et 30&#160;% de la population
a des origines basques.
Le Parlement de la
adopte la date du 25 octobre comme <> (<> ou <>), commémorant ainsi le
approuvé par référendum le . Ce premier
sera fêté en 2011.
Article détaillé&#160;: .
Gr?ce à sa pêche traditionnelle on trouve sur les marchés du Pays basque une très grande variété de produits de la mer (, , , , …). Avec une agriculture traditionnelle faite de petites exploitations, un climat et une géographie exceptionnels, le Pays basque dispose d’un large éventail de produits du terroir (fromages, , piments, vins…) Cependant, des influences gasconnes se font sentir du c?té de la France tandis qu'au sud on retrouve des influences espagnoles avec l'huile d'olive, la tomate et les poivrons, la cuisine ne connaissant pas les frontières administratives.
Dans la culture basque les sociétés gastronomiques ont toujours joué un r?le primordial. Lieux de rencontre, les sociétés gastronomiques sont des associations de village, de quartier, ou socioprofessionnelles qui allient les différentes structures de la culture basque (la langue , les
et les , les , et bien s?r la gastronomie basque). La réputation légendaire des Basques pour les défis et les concours fit le reste. Toutes les fêtes et rassemblements populaires sont prétextes à des concours de cuisine, entre quartiers, villages, villes, sociétés gastronomiques ou entre amis. C’est ainsi que les
(véritables plats traditionnels en miniatures) se sont développés. Dans les bars de Donostia () comme dans tout le Pays basque on rivalise d’ingéniosité pour créer les meilleures tapas et gagner les différents concours.
La cuisine basque utilise des produits de la mer comme le thon rouge (marmitako) frit généralement servi avec une
(une compote de tomates, de poivrons ou idéalement de piments doux, d'ail et d'oignons). La morue est cuisinée à la Biscaye avec des tomates et des poivrons. D'autres spécialités à base de poissons sont cuisinées dans le Pays basque&#160;: le , la daurade d'Oihartzun, le
(soupe de poisson spécialité de ), les chipirons (sorte d' cuisinés avec leur encre) et le txanguro qui est un crabe farci.
et l' sont les viandes les plus consommées du Pays basque. Dans le Pays basque du sud, l'agneau est servi avec de la sauce basquaise et à
on cuisine l' qui est un plat à base de viande de veau avec du . La viande de porc est du cochon-pie qui a été élevé en semi-liberté et nourri de glands. Le poulet est consommé à la basquaise c'est-à-dire avec une sauce à base de tomates. Contrairement à l'erreur commise par bien des personnes, il ne faut pas confondre la sauce basquaise avec la piperade (sauce basquaise additionnée d'oeufs)
basque est un fromage de brebis frais au lait cru. Trois
distinguent les fromages basques&#160;: l', le
dit <> est en réalité basco-béarnais et fabriqué à partir de porcs du Pays Basque Nord et des vallées d'Ossau et d'Aspe. Ce jambon était historiquement salé gr?ce au sel de Salies-de-Béarn puis exporté via l'Adour depuis le port de Bayonne d'où l'appellation jambon de Bayonne qui perdure aujourd'hui. Le porc, et en particulier le porc noir, a été réintroduit dans le Pays basque dans les années 1960 pour faire face à une grave crise agricole. Le , vent sec de cette région, permet lors du séchage de faire pénétrer le sel à l'intérieur du jambon. Enfin, moins connus, les , sorte de
et la ventrèche ( ou chingar), poitrine séchée et pimentée sont aussi des spécialités locales.
C?té alcool, quatre appellations existent dans le Pays basque&#160;: le vin d' appellation du Pays basque nord, le vin blanc de , les vins de la Rioja et les vins rouges de la région de Tudela, Tafalla et Estella. L' et le
Au Pays basque les activités traditionnelles,
ou , c?toient les activités plus contemporaines comme le golf (huit parcours) ou le surf. La pelote basque est un sport très ancien possédant de nombreuses spécialités avec autant de règles particulières. Le jeu de base se joue à main nue.
ou etxe est typique et représentative du Pays basque. Mais, on observe des différences régionales comme en Labourd où la maison est asymétrique au niveau de sa toiture ou en Basse-Navarre ou en Soule. Elle servait à accueillir les hommes et les bêtes sous le même toit.
Parlé par 26&#160;% des habitants du pays Basque&#160;:
p.&#160;42.
Jean-Daniel Chaussier, Quel territoire pour le Pays Basque&#160;?&#160;: Les cartes de l'identité, Paris, L'Harmattan, coll.&#160;<>,? 1996, 295&#160;p. (&#160; et , &#160;, ), p.&#160;9
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Gero, bi partetan partitua eta berezia (1643) connu généralement comme Gero (Après en basque) a été sa seule oeuvre. <>
Statistiques les plus récentes sur la population totale
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Au volume 9 des chroniques&#160;: <> []
et Christian Desplat, Les Basques et leur histoire&#160;: mythes et réalités, Donostia / Bayonne, ,? 1993, 353&#160;p. (&#160; et , &#160;), p.&#160;96
, Histoire générale du Pays basque&#160;: Préhistoire-?poque Romaine-Moyen-?ge, t.&#160;1, Donostia / Bayonne, ,? 1998, 492&#160;p. (&#160; et , &#160;), p.&#160;8
(préf.&#160;Lorea Uribe Etxebarria), Histoire du peuple basque, B Donostia, , coll.&#160;<>,? , 11e&#160;éd. (1re&#160;éd. 1970), 352&#160;p. (&#160; et , &#160;), p.&#160;33 La carte de la <> figure p.&#160;240-241 dans Fernando Sarrailh de Ihartza, Vasconia, Herritar Berri/Astero,? 2006 (1re&#160;éd. 1962) (&#160;)
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Panneau d'information présenté dans le musée.
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Parmi une centaine de personnalités invitées à s'exprimer sur les enjeux de la création d'un département basque dans l'ouvrage collectif Claude Perrotin, Pays basque, un département&#160;?, Atlantica,? 2002 (&#160;), une seule s'engage sur cette thématique&#160;: Jacques Betbeder, qui affirme&#160;: <> (p.&#160;367).
Barbara Loyer, <<&#160;Identités et pouvoir local&#160;: le cas de la revendication d’un département Pays basque&#160;>>, Hérodote, no&#160;110,? 2003 ()
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, Miguel Izu, Diario de Noticias 7-2-2004.
41,7&#160;% des Navarrais interrogés répondent <> à la question de savoir si la Navarre fait partie d'Euskal Herria, contre 49,5&#160;% répondant <>. On peut rapprocher ce résultat de celui obtenu au Pays basque nord par la même étude&#160;: là, 75,3&#160;% des personnes interrogées estiment que le Pays basque fran?ais fait partie d'Euskal Herria, pour 11,2&#160;% d'avis contraire.
Pierre Letamendia, Nationalismes au Pays basque, Presses Universitaires de Bordeaux,? 1987, p.&#160;124 qui attribue l'expression à l'historien britannique Martin Blinkhorn.
Pierre Letamendia, op. cit., p.&#160;136 et suivantes
Jean-Marie Izquierdo parle d'une <> du foralisme qui assume une fonction <> Jean-Marie Izquierdo, La Question basque, Bruxelles, Complexe, coll.&#160;<>,? 2000, 191&#160;p. (&#160; et , &#160;)
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Béatrice Leroy, Histoire du Pays Basque, Paris, ?ditions Jean-Paul Gisserot, coll.&#160;<>,? 2005, 125&#160;p. (&#160; et , &#160;), p.&#160;5-6
Pour un exemple issu du nationalisme de gauche, voir l'article Euskal Herria du (es) I?aki Ega?a, Diccionario histórico-político de Euskal Herria, ,? 1996 (&#160;)&#160;; pour deux exemples issus d'un nationalisme plus modéré, voir les articles Euskalerria (tome XII, p.&#160;194-195),
dans l'Encyclopédie Au?amendi ((es) Encyclopedia general ilustrada del País Vasco, Editorial Au?amendi,? 1993 (&#160;)), ou Jean-Philippe Larramendy, ?tre basque aujourd'hui&#160;: de Roncevaux au Guggenheim, Michalon,? 2008 (&#160;)
, Histoire générale du Pays basque&#160;: Préhistoire-?poque Romaine-Moyen-?ge, t.&#160;1, Donostia / Bayonne, ,? 1998, 492&#160;p. (&#160; et , &#160;), p.&#160;7-11
, Le "problème basque" en 20 questions, Donostia / Bayonne, , coll.&#160;<>,? , 114&#160;p. (&#160; et , &#160;), p.&#160;78
Pierre Letamendia, Nationalismes au Pays basque, Presses Universitaires de Bordeaux,? 1987, p.&#160;15
Barbara Loyer, <<&#160;Langues nationales et régionales&#160;: une relation géopolitique&#160;>>, Hérodote, no&#160;105,? 2002 ()
Lekin, numéro 131, p.&#160;14-15.
Thomas Pierre, <<&#160;La revendication départementaliste contemporaine en pays basque de France&#160;: l'ombre du mythe de l'ethnie basque&#160;>>, Bulletin du Musée basque, no&#160;70,? 2007
Pierre Letamendia, Nationalismes au Pays basque, Presses Universitaires de Bordeaux,? 1987, p.&#160;17
(es) HAIZEA et Juan Antonio Saez, Nosostros Los Vascos - Ama Lur - Geografia fisica y humana de Euskalherria, Lur,? 1999 (&#160;)
(es) Alexander Ugalde Zubirri et Gonzalo Martinez Azumendi, Euskal Herria - Un pueblo, Bilbao, Sua Edizioak (&#160;), p.&#160;15
, Notre Terre Basque&#160;: notions de géographie, histoire et culture, Pau, Société Nouvelle d'?ditions Régionales et de Diffusion,? 1979 (1re&#160;éd. 1961), 159&#160;p. (&#160;, )
Les superficies des communautés autonomes ont été relevées sur le site web de l' (consulté le 14 septembre 2009)
Ainsi, Eugène Goyheneche écrit&#160;: <> Eugène Goyheneche, Notre terre basque&#160;: notions de géographie, histoire et culture populaire, Pau, Société nouvelle d'éditions régionales et de diffusion,? 1979, p.&#160;25
Cette valeur a été obtenue par addition des superficies du
(261&#160;km2) et
(19&#160;km2), telles que lues sur le site web de l'Instituto Geográfico Nacional
(consulté le 14 septembre 2009)
Voir par exemple (es) HAIZEA (dir.) et Juan Antonio Sáez (dir.), Nosostros Los Vascos - Ama Lur - Gegrafia fisica y humana de Euskalherria, Lur,? 1999 (&#160;), F J Gomez Pi?eiro (dir.), Pays Basque La terre les hommes Labourd, Basse-Navarre, Soule, San Sebastian, Elkar (&#160;) ou les données statistiques de la (en) , Gaindegia Association (consulté le 14 septembre 2009), pour des sources qui incluent Esquiule, et (es) Alexander Ugalde Zubirri et Gonzalo Martinez Azumendi, Euskal Herria - Un pueblo, Bilbao, Sua Edizioak (&#160;) ou (eu) E. Asumend (dir.), Munduko Atlasa, Elkar,? 2004 (&#160;) pour des sources qui excluent Esquiule.
Comme signalé plus haut, l'appartenance au Pays basque de certaines zones du Bas-Adour, notamment Bayonne, suscite encore quelques réserves, cf. Barbara Loyer, <<&#160;Identités et pouvoir local&#160;: le cas de la revendication d’un département Pays basque&#160;>>, Hérodote, no&#160;110,? 2003 ()
Ce résultat a été obtenu par simple addition des superficies communales fournies par l'&#160;; pour l'effectuer on s'est appuyé sur les sous-totaux par province calculés par (en) , Gaindegia Association (consulté le 14 septembre 2009). Des valeurs plus faibles circulent en abondance, apparemment issues de données erronées pour certaines superficies communales&#160;: voir par exemple
publié dans l'Encyclopédie Au?amendi qui utilise une valeur aberrante pour la superficie de .
et Christian Desplat, Les Basques et leur histoire&#160;: mythes et réalités, Donostia / Bayonne, ,? 1993, 353&#160;p. (&#160; et , &#160;), p.&#160;21
Jean-Daniel Chaussier, Quel territoire pour le Pays Basque&#160;?&#160;: Les cartes de l'identité, Paris, L'Harmattan, coll.&#160;<>,? 1996, 295&#160;p. (&#160; et , &#160;, ), p.&#160;30
no&#160;398 d'avril 2012 p.&#160;123
Des fouilles (par exemple dans le cimetière de Larresore) ont montré la continuité des sépultures sur au moins 5000 ans.
Les portes de Sragosse restèrent closes. Voir pour cela l'article
La bataille de Roncevaux est une bataille de l'histoire de France qui a eu lieu le 15 ao?t 778. Elle a été rendue célèbre par l'oeuvre médiévale la Chanson de Roland. La réalité est toute autre. Voir pour cela l'article
Billet (papier monnaie): mot dérivé du latin billa (billet).
no&#160;398 d'avril 2012 p.&#160;124 et 125
p.&#160;42
(es) Iker Rioja, <<&#160;El 25 de octubre de 2011 será el primer 'Día de Euskadi'&#160;>>, El Mundo,?
Les spots de surf de la C?te Basque
Sur les autres projets Wikimedia&#160;:
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pages (&#160;)
Magazine Géo de septembre 2010 no&#160;379 rubrique FRANCE NATURE&#160;: Les paradis verts du Béarn et du Pays basque
Magazine Ulysse d'octobre 2010 no&#160;143 Renaissances basques
Patrick Bernière et I?aki Inchauspé (photographe), Pays Basque: Une terre, l'océan et des hommes, Bordeaux, ?ditions Sud Ouest,
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Mario Zubiaga (et al.):, Bilbo: UEU, 2012 (&#160;)
Txoli Mateos (et al.):, Bilbo: UEU, 2012 (&#160;)
I?aki Antiguedad (et al.):, Bilbo: UEU, 2012 (&#160;)
Bulletin du Musée Basque: depuis 1924. ?dité par la Société des Amis du Musée Basque, .
Eric Mailharrancin Le refuge d'Iparla, roman édité par Elkar, 2006
Eric Mailharrancin Les oubliés du Chemin des Dames (les Basques dans la grande guerre), édité par Elkar, 2008
: "Das Baskenland" In: Michael Raske (Hrsg.), Klaus Sch?fer (Hrsg.), Norbert Wetzel (Hrsg): Der totalit?re Gottesstaat. Die Lage der Christen in Portugal, Spanien und im Baskenland, Düsseldorf: Patmos, 1970.
Joxe Azurmendi: "Die Bedeutung der Sprache in Renaissance und Reformation und die Entstehung der baskischen Literatur im religi?sen und politischen Konfliktgebiet zwischen Spanien und Frankreich" In: Wolfgang W. Moelleken (Herausgeber), Peter J. Weber (Herausgeber): Neue Forschungsarbeiten zur Kontaktlinguistik, Bonn: Dümmler, 1997. (&#160;)
, une mine de documents sur le Pays basque (pour la plupart en basque ou en espagnol)
Provinces du Pays basque (Euskal Herria)
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